top of page
Logo-AFM3.jpg

L'atelier Franck Michel

Sacha SOSNO

Les oeuvres de 

Sacha SOSNO

vous intéressent ?

Né en 1937 à Marseille, FRANCE
Décédé en 2013 à MONACO


Alexandre Joseph Sosnowsky, dit Sacha Sosno, est né en 1937 à Marseille. Son père est originaire d’Estonie et sa mère niçoise. Il passe sa prime enfance à Riga en Lettonie. En 1948, à Nice, il rencontre le peintre Henri Matisse.


En 1956, il fait la connaissance d’Yves Klein et d’Arman. Le contact avec la "monochromie" d’Yves Klein lui fait brûler la majorité de ses toiles "abstraites" de l’époque.


En 1958, il s’inscrit à Science-Po et à l’Ecole des Langues Orientales à Paris où il suit également par intermittence, les cours de la Faculté de Droit et de l’Institut de Filmographie à la Sorbonne.


En 1961, de retour à Nice, il crée la revue "Sud-Communications" et y énonce, dans le numéro de juin, la première théorie de "l’Ecole de Nice". C’est le début de son amitié avec Martial Raysse.

Il réalise diverses émissions sur le cinéma pour Télé Monte-Carlo.


Il effectue son service militaire à Toulouse en 1962, qu’il termine en qualité d’archéologue après la découverte du plus grand gisement français de tombes gallo-romaines, en collaboration avec le CNRS.


De 1963 à 1966, il travaille dans la presse et l’imprimerie et devient le collaborateur de Jean Sainteny.


Entre 1967 et 1969, il participe, en tant qu’auteur ou chroniqueur à plusieurs reportages pour l’émission de télévision Dim Dam Dom, de Daisy de Gallard, avec Guy Selligman et Rémy Grumbach.


Son travail de photographe de presse l’amène à devenir reporter de guerre en Irlande, au Bangladesh et au Biafra. Il publie un livre : "Biafra, proximité de la mort, continuité la vie" (préface du professeur Wolff, prix Nobel, et de Pierre Emmanuel de l’Académie Française, Editions Fayard (Paris).Puis revient à la peinture avec les premières photographies "oblitérées". Ce concept d’oblitération ("cacher pour mieux voir") va être développé ensuite en sculptures et architecture.


En 1969, il s’installe à Montparnasse et participe aux débuts de l’art vidéo et au mouvement d’art sociologique avec, entre autres, Bernard Teyssèdre, Gina Pane, Juan Rabascall, Jean-Paul Thénot, Hervé Fisher, Fred Forest, Serge Oldenbourg, Nil Yalter et Muntadas. Il réalise des performances et peint sur toile photographique sensible.


En 1970, il écrit le livret d’un ballet, "Astronomy", réalisé pour la télévision par

Guy Job sur une musique de Pierre Henry.


En 1974, il vend son atelier parisien pour acheter un voilier en Hollande et réalise la traversée de l’Atlantique sur le Go West avec sa compagne Maschat. Un voyage de trois années. Expose à Porto et à Caracas. Premier dessin de sculpture. Puis il rentre en France et s’installe à Nice où il crée ses premières sculptures, des oblitérations de voiture.


En 1979, il séjourne en Inde où il réalise ses bronzes au centre Lalit Kala Akademi, près de New Delhi.


En 1980, il devient conseiller artistique pour différents couturiers et conçoit des dessins de tissus.


En 1983, une importante exposition personnelle lui est consacrée au Musée des Beaux-Arts Jules Chéret, à Nice.


En 1985, iI s’installe à New York dans un loft et présente sa première exposition américaine à l’Aldrich Museum de Richfield, Connecticut.


La galerie Beaubourg de Paris, lui passe commande d’une œuvre en 1986.


En 1987, première collaboration avec la galerie Marisa del Re à New-York.


Entre 1986 et 1988, il développe plusieurs projets de sculpture en relation avec l’architecture. Il réalise avec l’architecte Georges Marguarita "Hôtel Elysée Palace", hauteur 28 mètres, bronze de 19 mètres et 420 tonnes de granit. Sa rencontre avec le philosophe Emmanuel Lévinas donnera lieu à l’édition d’un livre "De l’oblitération" avec Françoise Armengaud. Quatre expositions individuelles, dans des musées aux Etats-Unis, à (Miami, West Palm Beach, Sarasota et Tampa) en 1989 - 1990.


En 1991, sur la colline de Bellet "retraite" dans l’arrière-pays niçois, il y installe son atelier et plante ses premières vignes et oliviers. A cette période, il collabore à de nombreux projets architecturaux et travaille avec la ville de Chicago à l’élaboration d’une sculpture bâtiment en hommage à Franck Lloyd Wright.


Entre 1993 et 1998, premiers voyages au Japon, en Corée, au Canada et en Grèce.


En 1998, il est admis à l’Académie interdisciplinaire des sciences de Paris.

I

nstallation d’un atelier annexe à Monaco en 1999.


En mars 2000, ont débuté les travaux de la "Tête au carré", une sculpture monumentale (h=26m) pour la Bibliothèque centrale de Nice, architectes Yves Bayard et Francis Chapus (Concours national - Financement Ministère de la Culture, région PACA, département des Alpes-Maritimes et Ville de Nice).

L’exposition collective, "les Artistes du vieux port", présente à la galerie Marlborough des œuvres d’Arman, Bottero, Cane, Folon, Sosno. Sosno reprend ses investigations sous-marines, revient à l’endroit de sa première plongée et cette fois, devant l’aspect et la conformation de l’appareillage des structures, il est convaincu d’avoir découvert un site archéologique d’importance, l’ancien port grécoromain. Il reçoit l’appui de ses pairs académiciens, et notamment de l’océanographe et professeur Jean Joubert qui lui prête un bateau pour faciliter ses recherches, ainsi que du géologue René Dars. Désormais il est appuyé par le Département de Recherche Archéologique Subaquatique de Marseille. L’équipe continue d’effectuer inspection et vérification des données recueillies. Il participe à une exposition collective au Centre Georges Pompidou "Objets de l’art, Arts de l’objet" et au Centre International d’Art contemporain de Carros : "Le paradoxe d’Alexandre" Sosno aura environ 16 expositions de groupes et 6 individuels dans des musées. Sosno commence une nouvelle série d’oblitérations en 2001 : l’appropriation/ oblitération de décors de théâtre. Les grandes surfaces de toiles peintes destinées à être détruites, paysages, forêts, tombées de rideaux de scène, sont oblitérés par des chiffres, des formes géométriques, des rectangles de couleur vive, jaune, rouge ou noir. Le titre de la série est significatif : "Opéras".


Sacha Sosno nous a quitté le 3 décembre 2013.

Vous voulez être tenu au courant de l'actualité de nos artistes ?

Inscrivez-vous à notre newsletter.

Sacha SOSNO

peintre, sculpteur

Sacha Sosno est un artiste aux multiples facettes, influencé par son époque et ses rencontres. Son travail explore les concepts de "l’oblitération" et de transformation à travers la peinture, la sculpture, et l’architecture. Sosno se distingue par ses œuvres qui cachent pour mieux révéler, utilisant des formes géométriques et des couleurs vives pour créer une tension entre visibilité et invisibilité. Son parcours éclectique l’a amené à collaborer avec des artistes et architectes, à participer à des projets monumentaux, et à s’intéresser aux relations entre art et société. Ses sculptures, souvent imposantes, interrogent les notions de mémoire et de perception.

Sacha Sosno est en exclusivité à L'Atelier Franck Michel

bottom of page