Né en 1964 à Nice, FRANCE
Vit et travaille à Nice, FRANCE
1970 - 1986
Sa mère, lui fait découvrir très tôt la musique et notamment le jazz, mais aussi la peinture en l'amenant souvent dans les ateliers de ses amis peintres ou galeristes. Bien que montrant déjà des dons pour le dessin, il commencera par la musique. Dès l'âge de 7 ans et pendant quelques années, il va étudier le piano plus ou moins assidûment. Suivra ensuite une adolescence très chaotique…
1987 - 1989
À 19 ans il va s'intéresser de plus prés au dessin dans un premier temps et à la peinture ensuite qui deviennent pour lui une forme d'exutoire. Tout d'abord autodidacte, il va en 1987, faire la rencontre du peintre niçois Gilardi, dans l'atelier duquel il va étudier les arts graphiques durant 2 ans
Il se passionne pour l'art pariétal, l'art primitif et surtout les dessins d'enfants qui représentent, selon lui, le langage universel de l'art. Il fréquente les musées, les vernissages, étudie l'histoire de la peinture au travers des nombreux livres qu'il dévore. Même si son œuvre à cette époque reste encore d'influence classique, on y décèle déjà un style très personnel.
1989 - 1996
En 1989, commence ses premières expositions, notamment à la galerie 11 à Saint Paul de Vence.
En 1990, il se met à fréquenter les premiers squats d'artistes qui se créent à Nice, fait la connaissance d'autres peintres, de poètes, de musiciens. C'est à leur contact qu'il va découvrir une autre forme de peinture, la performance. Pour lui, cette peinture '' en live '' devant un public, le plus souvent en même temps que des concerts, rejoint sa théorie que l'art appartient à tout le monde, qu'il n'est pas sacré. Son style s'est affirmé, est devenu très personnel. Entre 1992 et 1996 il en réalisera une cinquantaine, en particulier avec l'Association des Artistes Libres du 26 Octobre, qu'il a créé en 1993 avec d'autres artistes plasticiens. Il participera également à plusieurs expositions.
La plupart des œuvres de ces premières années appartiennent à des collections privées.
1997 - 2005
En 1997, fréquentant de plus en plus de musiciens, il va interrompre son activité de peintre pour retrouver pendant quelques années la musique, comme pianiste, mais aussi comme auteur compositeur interprète. Il fera de très nombreux concerts avec différents groupes de ska, signera même un contrat chez Mercury/Universal avec le groupe Alerte à Skalibu et fera un album personnel ''Intérieur Nuit'', dont un des titres, ''Monsieur Chet'' écrit en hommage au trompettiste Chet Baker obtiendra en 2003 le Prix Musique en Ligne de l'Adami.
2008 - Aujourd'hui
Il revient à la peinture mais la musique tiendra toujours une place prépondérante dans son travail, comme le souligne la journaliste Liliane Tibéri dans un article consacré à son exposition Mango Tree à la galerie Ferrero en 2014.
En 2009, il prend un atelier à Nice dans le quartier du Vieux-Nice. Il effectue cette
année-là, à l'invitation de l'Université Cumbre de Santa Cruz, un séjour en Bolivie. Il y fera de nombreux workshops et conférences en collaboration avec plusieurs écoles et universités.
Il entre en 2010 à la galerie Sens intérieur dans le golfe de Saint-Tropez. C'est en 2013 qu'il troque les pinceaux contre le spray, ce qui va définitivement influencer son travail. Il mélange alors le graffiti, la figuration libre et l'abstraction et son style devient très particulier. Après un passage par la galerie Ferrero de 2013 à 2016, il rejoint la galerie Franck Michel à Nice ainsi que la Momentum Art Gallery de Knokke en Belgique.
En 2015 et 2016 il sera plusieurs fois sollicité par la ville de Nice pour réaliser plusieurs palissades pour le chantier du tramway. Toujours en 2016, il fera partie des artistes invités par la ville de Nice avec, entre autres, C215, Moya, Stew, Otom, Faben, Pleks, Mr One Teas, à réaliser un des panneaux du marché aux puces de Nice
Il collabore en 2016 avec 2 autres artistes, Faben et Otom, à la demande de la ville de Cuneo en Italie, pour réaliser en commun une peinture murale de 200 m2. Il est également connu pour être le premier artiste à Nice à avoir déployé en 2016 une œuvre géante de 150M2 sur une façade d'immeuble
Ne se définissant ni comme street artist, ni comme graffeur, François Nasica travaille autant en atelier que dans la rue, son style, qu'il soit en noir et blanc ou en couleur, mélange graffiti, figuration libre et abstraction. Il crée, comme il le dit lui-même, lors d'un entretien avec la journaliste Annick Chevalier, « un monde peuplé de créatures difformes, un monde ludique et coloré qui lui permet de parler aux autres »
Les thèmes principaux qu'il aborde sont à la fois universels, comme le manque d'amour, la solitude... mais aussi très actuels, comme la dépendance aux réseaux sociaux, l'environnement
François NASICA
peintre, plasticien
François Nasica, peintre autodidacte, développe dès ses premières années une sensibilité artistique nourrie par la musique et la peinture. Influencé par l'art pariétal, l'art primitif et les dessins d'enfants, il explore un langage universel qui se traduit dans son œuvre par une approche personnelle et audacieuse. Ses premières expositions dans les années 1980 marquent l'émergence de son style, influencé par les rencontres avec d'autres artistes et la performance en direct. Dans les années 2000, après une incursion dans la musique, il revient à la peinture, adoptant le spray et mêlant graffiti, figuration libre et abstraction. Ses œuvres, tant en atelier que dans l'espace public, sont un reflet d'un monde ludique et coloré, abordant des thèmes universels et contemporains comme l'isolement, l'amour et la dépendance numérique.
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